Les Visages de la Vie Scolaire : Portraits des Acteurs de l’Encadrement Éducatif

Lorsque nous pensons lycée, bien souvent nous pensons cours, amis, professeurs, mais n’oublions pas les membres de l’équipe de la Vie Scolaire qui jouent un rôle central dans le quotidien du lycée. Entre surveillance des cours, gestion des absences, suivi des élèves ou encore conseils, la vie scolaire fait partie intégrante de nos vies de lycéens. À travers leurs fonctions, leurs personnalités et leur engagement, ils façonnent l’atmosphère et le bien-être au sein de l’établissement. Aujourd’hui, vos journalistes vous invitent à mieux découvrir chacun de ceux qui veillent, au quotidien, à l’équilibre de la communauté scolaire.

Jérôme ANDRE

« Je suis responsable de la vie scolaire. Je veille à ce que tout se passe bien au niveau des cours et ce qui est en dehors du temps scolaire. Je suis ici depuis 2007. J’ai commencé en étant surveillant au collège puis j’ai suivi une formation pendant 2 ans pour devenir responsable de vie scolaire. »

Si j’étais un animal, je serais un chien, car je les adore et j’ai un labrador.
Si j’étais une célébrité, je serais Nelson Mandela pour son combat pour l’Apartheid.
Si j’étais un film, je serais le film sur Simone Veil (Simone, le voyage du siècle) car ça retrace son histoire et son combat.
Si j’étais un sport, je serais le football, car j’ai pratiqué pendant longtemps ce sport environ 20 ans puis entraîneur.
Si j’étais une matière scolaire, je serais les maths, car j’étais fort en mathématiques et que ça me plaisait.
Si j’étais une couleur, je serais vert, car c’est la couleur de l’espérance.
Si j’étais une saison, je serais le printemps, car tout renaît et repousse.
Si j’étais un jour de la semaine, je serais le samedi, car il faut bien dire un jour.
Si j’étais une musique, je serais J’ai demandé à la Lune d’Indochine, car j’aime bien la chanson.

Pierre TORE

« Je suis ici depuis 3 ans. J’aime être avec les lycéens et j’aime le relationnel ! »

Si j’étais un animal, je serais un chien, car c’est un animal fidèle.
Si j’étais une célébrité, je serais Fernandel, car c’est un très grand acteur.
Si j’étais un film, je serais L’Ours parce que j’adore l’histoire de ce film.
Si j’étais un sport, je serais le moto-cross, car c’est un sport que je pratique et je l’adore.
Si j’étais une matière scolaire, je serais l’espagnol car je suis espagnol (d’Andalousie).
Si j’étais une couleur, je serais l’orange, car c’est ma couleur préférée.
Si j’étais une saison, je serais l’été, car il y a du soleil.
Si j’étais un jour de la semaine, je serais le samedi, car c’est le début du week-end.
Si j’étais une musique, je serais une musique irlandaise, plus précisément The Pogues, car c’est un style musique car j’apprécie beaucoup.

Clémence DEBUIRE

« Je suis ici depuis septembre de cette année et je m’y plais bien. C’est M. André qui m’a proposé ce poste là alors que j’étais secrétaire. »

Si j’étais un animal, je serais une lionne, car j’aime bien la force de caractère de cet animal.
Si j’étais une célébrité, je serais Babeth, mon modèle pour les années à venir !
Si j’étais un film, je serais Lol, car j’aime beaucoup l’histoire d’amour dans ce film.
Si j’étais un sport, je serais le taekwondo, car j’en ai fait pendant plus de 10 ans.
Si j’étais une matière scolaire, je serais histoire géographie, car j’ai toujours voulu être prof d’histoire-géographie.
Si j’étais une couleur, je serais le rose, car je vois la vie en rose !
Si j’étais une saison, je serais le printemps, car c’est le début de la vie, la renaissance.
Si j’étais un jour de la semaine, je serais le samedi, car tu profites de la vie et tu fais pleins de choses.
Si j’étais une musique, je serais Hallelujah de Jeff Buckley, car elle a une emprise, je pourrais l’écouter en boucle.

Elisabeth JOUBERT

« Je travaille ici depuis 7 ans. Avant, j’étais au collège à Saint-Louis, mais comme j’ai eu un problème de pied, on m’a mise à La Chartreuse pour éviter de monter les escaliers. Je préfère largement le lycée. Tu peux avoir des vraies discussions, t’es pas là pour faire le gendarme. Les lycéens sont beaucoup moins épuisants. »

Si j’étais un animal, je serais un écureuil ou un hérisson car c’est beau.
Si j’étais une célébrité, je serais Romy Schneider car elle est belle.
Si j’étais un film, je serais Sur la route de Madison, car il y a une grande décision à prendre à la fin.
Si j’étais un sport, je serais le basket, car le basket a été mon sport pendant 35 ans.
Si j’étais une matière scolaire, je serais la gym, car je n’aime pas étudier.
Si j’étais une couleur, je serais le turquoise, car c’est la couleur de la mer.
Si j’étais une saison, je serais l’été car il fait chaud (normalement).
Si j’étais un jour de la semaine, je serais le samedi, car il y a le dimanche derrière.
Si j’étais une musique, je serais Ne me quitte pas de Jacques Brel ou Si j’avais su de Claudio Capéo, car les séparations sont toujours difficiles.

Sébastien JOUFFRE 

« Les gens m’appellent Gustou par rapport au rugby. Mon coach, quand j’étais petit, avait joué avec mon papa. Mon père était surnommé Gustou, car mon grand-père s’appelait Auguste. Un élève avec qui je jouais lorsque je suis arrivé au lycée a donc commencé à m’appeler comme ça et ça s’est propagé. Je suis ici depuis 16 ans et j’adore ça ! »

Si j’étais un animal, je serais un tigre, je ne sais pas pourquoi.
Si j’étais une célébrité, je serais Antoine Dupont, car je le trouve extraordinaire.
Si j’étais un film, je serais Le Dîner de cons, car je trouve ce film très drôle.
Si j’étais un sport, je serais le rugby, car c’est ma passion.
Si j’étais une matière scolaire, je serais les maths, car c’est la matière que je préférais quand j’étais à l’école, j’avais 16 de moyenne.
Si j’étais une couleur, je serais le vert, car j’aime bien le vert, je suis un fan de l’ASSE !
Si j’étais une saison, je serais l’été, car c’est la meilleure, il fait beau.
Si j’étais un jour de la semaine, je serais le vendredi car c’est le dernier jour de la semaine, de travail.
Si j’étais une musique, je serais La Montagne de Jean Ferrat, car j’adore cette chanson.

Par Julie Raffier Bor et Anna Grangier

Une pluie de roses pour la Saint-Valentin au lycée !

Le 14 février prochain, notre lycée devrait vibrer sous le signe de l’amour et de l’amitié grâce à l’initiative « Une rose pour une personne spéciale », organisée par Ninon et Gabin. L’objectif ? Permettre à chacun d’envoyer une rose accompagnée d’un message, anonyme ou non, à une personne chère à son cœur.

Mais au-delà du geste symbolique, cet événement a aussi une portée solidaire. L’intégralité des bénéfices est en effet reversée à l’association F.A.M.E., qui lutte activement contre les violences faites aux femmes. Chaque rose achetée représente un geste fort de soutien envers celles qui subissent des violences, et l’argent récolté permet de contribuer à leur offrir aide et protection.

Cette année encore, l’enthousiasme est là puisque près de 200 roses ont été vendues. Elles seront distribuées le jour de la Saint-Valentin, pour illuminer la journée de ceux qui en recevront espèrent les organisateurs. Par cet événement, Ninon et Gabin souhaitent non seulement marquer la Saint-Valentin, mais aussi créer du lien, répandre de la bienveillance et de rappeler l’importance des petites attentions du quotidien. Que ce soit pour un(e) ami(e), un(e) professeur(e) ou quelqu’un que vous admirez, chaque rose est un message d’affection et de gratitude.

Alors, qui sera votre personne spéciale cette année ? Gageons que le 14 février soit une journée placée sous le signe du partage et de l’affection. Beaucoup de sourires en perspective !

Par Gabin DA ROCHA

Journée Portes Ouvertes 2024

Ce vendredi 6 décembre, La Chartreuse a ouvert ses portes aux visiteurs de 16h à 20h. Parents et futurs lycéens ont eu l’occasion d’être guidés et informés par des élèves, professeurs et toute l’équipe du lycée. Retrouvez l’évènement dans notre galerie photo :

Julie Raffier Bor 

 

PLC média : c’est quoi ?

PLC média, qu’est-ce que c’est ? C’est le journal des lycéens de la Chartreuse.
A chaque rentrée, une équipe de lycéens prend en charge le site web du journal. Ainsi, chacun d’entre nous peut se frotter au journalisme et poster des interviews, des comptes-rendus, des critiques de films… Que ce soit par écrit, radio, vidéo ou photo, PLC média partage au quotidien divers sujets visant à correspondre aux attentes des élèves du lycée. Le journal étant tenu par d’autres jeunes du même âge et du même établissement, cela permet de trouver des angles et des sujets qui auront plus de chances de nous plaire, nous intéresser et nous correspondre en tant qu’élèves. Chacun est libre de choisir de s’inscrire et de participer à la rédaction du contenu de PLC média. Dernièrement, nous avons pu y trouver une critique du film au succès phénoménal sorti récemment L’amour Ouf, de Gilles Lellouche, une interview de M. Laurent Wauquiez, député de Haute Loire que nous avons rencontré lors de sa visite du lycée à la suite de l’incendie.

Interview web radio

Pourquoi un média lycéen ?

L’accès à un média lycéen permet aux élèves de trouver des informations et des comptes rendus sur les derniers évènements du lycée auxquels ils ont pu participer ou non. De plus, étant entretenu par d’autres jeunes du même âge, du même établissement, volontaire avec des intérêts souvent communs, cela permet de trouver des angles et des sujets qui auront plus de chances de nous plaire, nous intéresser et nous correspondre. En effet, chaque élève est libre de choisir de s’inscrire et de participer à la rédaction du contenu de PLC média.

Être journaliste dans un média lycéen est un vrai plus pour un élève. Cela permet de développer certaines compétences telles que l’organisation, des capacités rédactionnelles, la communication, la curiosité ou encore l’esprit d’équipe. C’est également un avantage pour un CV ou un dossier Parcoursup mais c’est surtout un loisir qui permet de s’exprimer et d’écrire sur des sujets qui nous plaisent et que nous avons choisi avec comme objectif d’intéresser nos potentiels lecteurs. Le journal du lycée permet d’animer la vie au sein de l’établissement, de partager nos intérêts, loisirs, vie de lycéens au travers d’écrits, de photos, de vidéos… “Je pense personnellement que c’est assez intéressant pour un élève d’y participer car on rencontre d’autres élèves qui ont un peu les mêmes projets que nous, soit pour le futur, soit pour le journal et du coup c’est assez intéressant de les rencontrer et de mélanger nos intérêts et esprits pour aboutir à la construction du journal.”, affirme également Anna Grangier, élève de terminale faisant parti de l’équipe actuelle de PLC média. N’hésitez pas à défiler sur notre page et à jeter un œil à ce que chacune des dernières équipes de journalistes a publié ! Plusieurs sujets seront certainement en mesure de vous intéresser et vous pourrez en apprendre plus sur notre lycée !

Julie Raffier Bor

CRITIQUE CINE « Faut-il aller voir le film l’Amour ouf de Gilles Lellouche ? »

Le film L’amour ouf est un film de Gilles Lellouche sorti en 2024. Il s’agit d’une adaptation du roman éponyme de Neville Thompson. Il retrace l’histoire d’amour passionnée entre deux jeunes pourtant issus de deux classes sociales différentes. 

J’ai été voir ce film après l’avoir découvert sur les réseaux sociaux. En allant le voir, je m’attendais à assister à une histoire romantique entre deux adolescents. Jusque là, Gilles Lellouche tient ses promesses dans la mesure où le film retrace  l’histoire romantique entre Clotaire et Jackie à travers le temps et les différences sociales. Cependant, je m’attendais à voir un film pas trop cliché, un film qui casse les codes de l’histoire d’amour classique alimentée par la différence des classes sociales, dans la mesure où il était décrit sur les réseaux comme un film extraordinaire. 

J’ai beaucoup aimé ce film, notamment dans la forme. En effet, l’histoire est extrêmement touchante, la place que prend la violence enlève le côté cliché de l’histoire d’amour entre les deux jeunes. Cependant, certaines scènes sont tout de même assez choquantes, le film n’est donc peut-être pas approprié à un public trop jeune. 

En revanche, je trouve le film moins intéressant dans le fond. Je trouve que certains sujets ne sont pas assez approfondis alors qu’ils pourraient apporter un aspect plus émouvant au film en permettant de développer d’autres sujets qu’une simple histoire d’amour. Par exemple le thème de la famille avec la relation entre Jackie et son père, ou encore son ressenti par rapport à la mort de sa mère. Le thème de la famille aurait aussi pu être développé en s’intéressant à la famille de Clotaire, notamment la relation qu’il entretient avec son frère, qui est selon moi trop négligée. Je trouve aussi que le film manque un peu d’originalité et reste trop cliché, la seule motivation des personnages reste leur relation amoureuse. J’ai aussi été un peu déçue de la partie du film avec François Civil et Adèle Exarchopoulos, qui n’est, selon moi, pas assez  développée, même si leur relation adulte et leurs retrouvailles restent  très touchantes. 

Les acteurs, que ce soit François Civil, Adèle Exarchopoulos ou encore Mallory Wanecque et Malik Frikah sont exceptionnels. Les plans sont magnifiques et le choix des musiques est génial, ils permettent aux spectateurs d’être transporté dans une ambiance des années 80, très bien réalisée notamment avec la musique eyes without you de Billy Idol. Cette histoire reste finalement très touchante, elle transmet l’image d’un amour adolescent, d’un amour naïf, d’un coup de foudre entre deux jeunes mais également d’un amour inattendu et incompris par l’entourage des deux adolescents, que tout opposait pourtant. On ressort de ce film en ayant compris qu’il faut profiter de chaque moment, que tout peut prendre fin à n’importe quel moment. La relation passionnée entre Clotaire et Jackie nous transmet finalement une vision simple, belle et touchante de l’amour. Le film l’amour ouf reste tout de même un très beau film.

Léa PORTAL

Laurent Wauquiez : « Il faut être là quand ça va bien et il faut être là quand ça va mal »

Visite de Laurent Wauquiez après l’incendie d’octobre 2024. G.Lasherme

Ce vendredi 11 octobre, Laurent Wauquiez, président du groupe La Droite Républicaine et député de la première circonscription de Haute-Loire, s’est rendu dans notre lycée à l’occasion du tragique incendie ayant touché l’établissement une semaine plus tôt. Après une présentation de la situation par notre directeur M. Giraud et le capitaine des services de secours du Puy-en-Velay ainsi qu’une visite des zones touchées par la catastrophe, nous avons pu poser quelques questions à M. Wauquiez, ainsi qu’au maire de la commune de Brives-Charensac, Gilles Delabre, qui était également présent. 

PLC Media. Il y a presque un an de cela, vous étiez venu en tant que président de région à l’occasion de nombreuses inaugurations au sein du lycée. Aujourd’hui vous êtes notre député et vous revenez cette fois-ci à l’occasion d’évènements tragiques. Que ressentez-vous ?
Laurent Wauquiez – C’est dur parce que La Chartreuse depuis des années c’était que des bonnes nouvelles : c’était des projets, c’était l’internat, c’était l’amphithéâtre, c’était le self. C’était que des bonnes nouvelles et là c’est dur quand moi j’ai vu des salles qu’on avait payées et entièrement refaites et qui aujourd’hui sont dévastées. C’est un crève-cœur quand même donc c’est difficile mais il faut être là quand ça va bien et il faut être là quand ça va mal. C’est important d’être là. 

Est-ce ce que vous pensez pouvoir nous aider à retrouver notre lycée et si oui par quel moyen ?
-D’abord votre lycée il n’est pas perdu. Et ça c’est important pour moi. Il aurait pû être perdu. Si le feu avait été dans la partie historique, il aurait été perdu. Si le bâtiment s’effondrait sur les ateliers professionnels, il était perdu. Là, il n’est pas perdu, il est debout. La Chartreuse est debout. Il y a un des pompiers qui est intervenu, c’est un ancien de La Chartreuse ; c’est fort ça. Je peux vous dire que visiblement quand il y est allé il y est allé avec les tripes parce qu’il voulait sauver son établissement. C’est le vôtre. Et c’est aussi ça l’esprit de La Chartreuse. Donc qu’est ce que la Région va faire ? On a déjà décidé ce matin, j’étais à Lyon pour vous, de débourser 200 000 euros. Un plan d’urgence qu’on met en place pour pouvoir faire les travaux de sécurisation et que vos collègues du lycée professionnel puissent reprendre les cours tout de suite. Ensuite on va travailler ensemble sur la partie algéco. 

Est ce que vous auriez un message à nous transmettre à nous, lycéens, dans cette période qui est un peu difficile, un peu floue ?
-Il y a une belle phrase de Nelson Mandela que je vais vous laisser. Nelson Mandela qui est cette très belle figure qui fait la sortie de l’Apartheid en Afrique du Sud, il disait toujours “Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends”. Je trouve que c’est assez adapté aujourd’hui. Il n’y a jamais de défaite. C’est soit il y a des victoires, soit il y a des choses qui font grandir. C’est une épreuve. Mais tous les profs étaient là. Vous vous êtes des lycéens et vous allez voir aussi comment dans une épreuve on peut être soudés et à l’arrivée comment est-ce qu’on sort plus forts. Et donc il faut toujours se dire ça, on grandit à travers les épreuves et ça aide aussi à être plus fort. 

 

Nous avons également eu l’occasion de rencontrer Gilles Delabre, maire de Brives-Charensac, à qui nous avons pu poser quelques questions.

 

Visite de Gilles Delabre, maire de Brives Charensac, présent durant la réunion du 11 octobre.

 

PLC Media. -Vous êtes le maire de Brives-Charensac, cet événement a-t-il eu un impact sur la commune ?
Gilles Delabre. -Un impact pas vraiment, un traumatisme intellectuel, parce que ça a été quelque chose de très fort. Moi, je suis un ancien professeur d’ici, ça remonte à très vieux.  J’étais en bas à l’école primaire et du coup, j’avais une affection particulière pour la chartreuse, donc j’ai été encore plus touché. Et quand j’ai vu ça, j’étais surpris, surtout par l’ampleur des dégâts, c’était quand même considérable. Samedi j’ai visité, c’était impressionnant. Les trous dans le plafond, tout ce brasier qu’on vient de voir, c’est impressionnant. Sinon, en soi, nous, on a tous dit :  “Qu’est-ce qu’on peut faire pour vous ?” Donc on a accueilli toute une direction, Monsieur Giraud à la Maison Pour Tous, parce qu’ici, il n’y a pas d’Internet, il n’y a pas de courant. Donc on leur a dit : “Prenez tout le week-end pour ça”. On leur a donné une clé de la Maison Pour Tous, une grande salle pour se réunir et pour travailler sur la restitution de l’incendie, les solutions pour repartir le plus rapidement possible. Ils ont passé leur week-end chez nous. On leur a prêté des barrières Vauban. Il y a même mon directeur de service qui a pris le véhicule de la mairie qui est venu avec des barrières pour délimiter les endroits pour pouvoir empêcher les gens de venir, parce qu’il y a tous les curieux, puis les gens qui passaient, puis il y a le danger que ça représentait. Nous, on a eu surtout un rôle d’aide, d’aide ponctuelle, d’être près des salles, et d’apporter des barrières. 

Et à l’avenir, comment pensez-vous pouvoir aider le lycée ?
-Nous, à la mairie, on s’est posé la question de savoir comment on pouvait aider au niveau des salles, je crois qu’il y a 24 classes qui sont touchées. Nous, on n’a pas des structures pour ça. On n’a pas des structures assez grandes. La Maison pour Tous, elle est ce qu’elle est, mais on pourrait peut-être accueillir que trois classes mais c’est compliqué, en plus, le gymnase est plein à côté. Nous, au niveau des structures, on n’a pas. On peut donner un coup de main. C’était la première chose qu’on s’est dite. On avait une école qu’on a fermé qui fait 600 mètres carrés. Là, on est en train d’attaquer les travaux d’une maison de santé, à côté, à Corsac. Sinon, si ça n’avait pas été le cas, on aurait prêté cette structure, on aurait pu monter des cloisons qui auraient pu dépanner pendant quelques temps. Mais là, nous, ce n’était pas le cas, parce que la maison de santé va ouvrir en avril prochain avec 14 médecins. On ne pouvait pas changer les choses. Mais on n’a pas de structure pour un lycée comme ça. Nous, quand il y a un feu, on peut recueillir une personne, on a quelques locaux en ville, mais pour un lycée qui brûle, on n’a pas de moyens. 

Et pour finir, est-ce que vous avez un message à transmettre aux élèves et à la communauté éducative du lycée ?
-Oui, c’est surtout un message de solidarité à l’égard de la direction et puis aussi des élèves, de tout le monde, de la communauté éducative. C’est ce que je dis d’ailleurs à la presse quand je les ai rencontrés samedi, et lundi matin aussi à la commission de sécurité. C’est ce que j’ai dit à tout le monde, c’est qu’on est solidaire, on vous soutient, mais moralement et pas que moralement, puisqu’on a prêté des salles, mais ça va pas plus loin que ça. Comme je suis un ancien d’ici, un ancien prof, ça me touche un petit peu plus que la moyenne. J’ai fait 20 ans ici, donc ça marque un petit peu. Ça a beaucoup changé. Quand tu vois le machin aérien, quand j’y étais, moi, c’était en 1976. J’ai commencé là, donc c’était très, très vieux. C’est ça, mais ce n’est pas pareil. Donc c’était complètement différent. C’était une petite structure, un petit lycée ordinaire, qui s’est développé de manière exponentielle ces 15 dernières années. 

Nous remercions Gilles Delabre et Laurent Wauquiez pour le temps qu’ils nous ont accordé.

Par Julie Raffier Bor et Camille Lonjon

 

 

Cinq jours après, qu’en est-il maintenant ?

Samedi 5 octobre, l’ensemble scolaire La Chartreuse a subi un important incendie, qui laisse de gros dégâts matériels au lycée. Cinq jours après le drame, ce jeudi 10 octobre, les élèves de terminale ont fait leur retour en classe dans de nouvelles conditions. Nous sommes allés à la rencontre des équipes éducatives, afin d’obtenir leur réaction concernant le retour des élèves.

Nouvelle salle des professeurs.Nouvelle salle des professeurs déplacée dans la salle de théâtre.

Des solutions ont été trouvées pour revenir « comme si de rien n’était » dans l’établissement, nous a dit la professeure d’espagnol Madame Romeas : nouveau foyer, nouvelles classes, tout est réuni pour reprendre le cours de l’année scolaire. La journée du lundi a été forte en émotions. « À fond ! On s’était jamais vues comme ça » s’est réjouie la professeure d’espagnol. Effectivement, l’ensemble de l’équipe s’est réuni pour désencombrer les bâtiments touchés, et déplacer tout le matériel réutilisable afin que les élèves puissent revenir le plus tôt possible. « Tout le monde est désormais, à nouveau, un peu, à sa place » nous a raconté Mme Crouzet, professeure d’anglais au Lycée professionnel.

Mme Mamassian, professeure d’histoire géographie au collège nous a également apporté son témoignage:

La Chartreuse a su « renaître de ses cendres » grâce à un élan de solidarité au sein de tous les membres du Pôle, nous a expliqué M André, le CPE:

 

Nous avons rencontré également des élèves de terminale. Un sentiment d’inquiétude se fait sentir, notamment concernant le retour de l’ensemble des classes. Les jeunes, encore bouleversés et choqués par l’incendie, se sentent néanmoins pris en charge, ce qui les rassure pour la poursuite de leur scolarité. La réalité des dégâts constatés reste tout de même un choc brutal pour les élèves, qui essaient de faire face à la situation.

« Je crois que votre investissement, vous élèves, dans les cours en distanciel mais aussi dans les futurs cours en présentiel sera une des plus belles preuves de votre engagement vis-à-vis de l’établissement. » M.Giraud, chef d’établissement du Pôle La Chartreuse

Monsieur Giraud que nous avons également rencontré, nous a confié son sentiment:    « Un soulagement de retrouver les élèves, et ce, très rapidement, seulement une semaine après l’incendie. Dès la rentrée des vacances de Toussaint,  tout doit être mis en place pour le retour de tous les élèves, avec l’installation de 23 préfabriqués ».  Accompagné de Monsieur Paulet, l’ancien directeur de l’établissement, il a tenu à saluer l’engouement solidaire depuis samedi soir, tant au niveau interne avec le dévouement des professeurs et des élèves, mais aussi à l’extérieur avec de l’aide proposée par tous ou encore le travail colossal des pompiers !

Pour la suite, il est évident que les bâtiments endommagés ne seront pas opérationnels avant plusieurs années, mais l’aide proposée par tous les professionnels et notamment par La Région permettra sans nul doute de trouver des solutions durables.

 

Par Arthur ALLARY, Gabin DA ROCHA et Lucie REY

Des livres à petits prix : la bourse aux trésors littéraires fait son entrée à La Chartreuse !

Galerie

Cette galerie contient 4 photos.

Ce mois de septembre s’est déroulé un tout nouvel évènement au sein de notre lycée et collège La Chartreuse : La Bourse aux Livres. En effet, du 23 au 27 septembre, élèves et professeurs ont eu la possibilité d’acheter des … Continuer la lecture

Les C.O.P. dans la lutte contre le changement climatique

Ce podcast a été créé pour explorer l’évolution des COP dans le contexte de la lutte mondiale contre le changement climatique. Notre objectif est de souligner les défis et les opportunités actuels dans ce domaine crucial.
Il prend la forme d’une discussion entre deux animateurs de radio qui analysent et commentent l’histoire des COP ( Conférences des Parties ), les accords majeurs qui en ont découlé, ainsi que les implications politiques et environnementales. Egalement les perspectives sur l’avenir. Nous encourageons l’engagement du public dans la lutte contre le changement climatique.

Réalisé par Léonard Balhi et Joachim Abenzoar